Il a été porté à ce poste au cours d’une assemblée générale tenue en fin janvier, malgré les contestations de son rival Wenceslas Mba Nguema.
Martin Alini, secrétaire général sortant de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), a organisé le 27 janvier, une assemblée générale qui a donné lieu à l’élection de Philippe Djoula (photo), à la tête de l’institution. Une élection qui n’a pas convaincu Wenceslas Mba Nguema et quelques autres syndicats qui l’ont aussi porté à la tête du groupement syndical.
« Le congrès qui s’est tenu dimanche sous la houlette du secrétaire général sortant, n’obéit pas aux textes en vigueur et ne reflète pas la réalité des travailleurs. Nous estimons que la protection des travailleurs, passe par le respect des textes (…) En l’occurrence, l’article 16 de nos statuts qui dispose que, le bureau de national de la COSYGA ne peut être effectivement revu qu’à l’occasion d’un congrès ordinaire ou extraordinaire et doit être composé de 14 membres. Or, nous sommes à 28 membres aujourd’hui, élus par 51 syndicats alors que ne doivent prendre part au congrès, que les fédérations qui composent la COSYGA », a confié Tonda Mikiela, directeur de campagne de Wenceslas Mba.
Un argumentaire battu en brèche par Martin Alini qui estime qu’un syndicat ne doit pas avoir de courant. Pour lui, tout a été fait en conformité avec les textes et règlements. « Si certains estiment qu’ils n’avaient pas à prendre part au congrès, c’est leur choix », a-t-il conclu, avant d’inviter le nouveau bureau à se mettre au plus vite au travail.
Ce que compte faire l’équipe de Philippe Djoula non sans répondre au camp adverse. Il a appelé les uns et les autres à la construction d’une confédération syndicale « forte, représentative dans tous les secteurs, démocratique, moderne et au service exclusif des travailleurs du Gabon, dans l’unité et la solidarité ».